Permis de conduire : ce qui va changer en Europe

Permis de conduire : pas de visite médicale mais…

Pour des raisons de sécurité routière, le Parlement européen était appelé à se prononcer sur une mesure qui faisait débat : la fin du permis de conduire à vie. En France, notamment, une fois que le permis de conduire est acquis, il l’est jusqu’à la mort de la personne, hors décisions de justice. Mais l’Union européenne voulait soumettre les conducteurs à une visite médicale obligatoire tous les 15 ans, visite qui aurait pu conduire au retrait du permis. Ce ne sera pas le cas : la mesure, rejetée par la majorité de la population, a été rejetée par les élus européens.

Par contre, quelques évolutions sont attendues : l’examen du permis de conduire pourrait changer pour intégrer des formations à divers risques jusque-là survolés voire pas analysés. C’est le cas notamment des risques pour les piétons ou encore les cyclistes, à l’heure où la mobilité douce est à d’actualité et que le nombre de cyclistes et de scooters électriques augmente.

Permis dématérialisé et période probatoire pour les jeunes conducteurs

Autre mesure validée, et que la France a anticipée : le permis numérique. Il sera disponible pour tous les Européens, sans date précise d’entrée en vigueur du dispositif. En France, c’est déjà possible de dématérialiser le permis de conduire depuis le début de l’année 2024.

Les jeunes conducteurs, eux, auront la vie un peu plus dure en Europe, le Parlement ayant adopté l’idée d’une période probatoire avec des règles plus strictes pour celles et ceux qui viennent d’obtenir le précieux sésame. Mais, là aussi, la France est en avance : les jeunes conducteurs sont déjà soumis à des règles plus sévères. Autre mesure, cette fois favorable aux plus jeunes : la possibilité pour les jeunes de 18 ans d’obtenir un permis camion ou bus, sous réserve de certificat d’aptitude.

À lire aussi : Permis de conduire : bien choisir sa formule pour réussir du premier coup