Immobilier : le retour des négociations face à la chute des ventes

Par Paul Laurent | Mis à jour le 07/04/2022 à 10:15

Selon une enquête du réseau Orpi dévoilée par BFM Business, les acheteurs ont, dans certaines villes, regagné la possibilité de négocier les prix de l’immobilier.

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Par rapport au dernier trimestre 2021, le taux de négociation à Reims est passé de 1,2% à 4,3% au premier trimestre 2022.

Chute des ventes du marché immobilier

Selon le bilan du premier trimestre 2022 d’Orpi, le plus grand réseau d’agences immobilières de France, les ventes immobilières sont en repli de 17% par rapport au premier trimestre 2021. Cette chute des ventes sur le marché de l’immobilier est due à plusieurs facteurs, comme par exemple la guerre en Ukraine, la forte hausse des prix, etc. Néanmoins, le nombre de ventes au premier trimestre 2022 reste supérieur à la même période en 2018 et équivalent à 2019.

Cette chute du nombre de ventes dans le marché de l’immobilier incite les vendeurs à revoir leurs prix à la baisse pour s’adapter au portefeuille du client. Les acquéreurs ont donc plus de pouvoir pour négocier les prix avec les vendeurs. C’est dans ce contexte que Orpi a constaté une baisse des prix de 2,5% en moyenne en France entre les prix affichés en agence et le prix d’achat du bien.

Des disparités régionales

Selon les villes dans lesquelles nous nous trouvons, les taux de négociation changent. Dans certaines villes, ils se sont même réduits comme par exemple à Bordeaux où le taux de négociation est passé de 4,1% fin 2021 à 2% sur le premier trimestre de 2022. À Montpellier ou encore à La Rochelle, les taux de négociation sont pratiquement nuls avec respectivement 0,2% et 0,9% début 2022. À Toulon, également, le taux de négociation a été divisé par deux entre fin 2021 et début 2022, passant de 6% à 3%.

En revanche, dans plusieurs villes, les taux de négociation ont bien augmenté entre le dernier trimestre 2021 et le premier trimestre de 2022. Antibes a, par exemple, vu son taux de négociation passer de 1,9% à 5,4%. À Vannes, il est passé d’un taux quasi-nul (0,1%) à 3,7%. Lyon se place au-dessus de la moyenne nationale, à 2,7% (contre 0,9% précédemment). Quant à Paris, le taux de négociation est juste en dessous de la moyenne nationale (2,4%).

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