Face à l'inflation, les prix de certains produits vont chuter cette année
Dans le sillage des récentes négociations commerciales qui se sont clôturées fin janvier, une annonce majeure a été faite qui pourrait bien alléger le panier de la ménagère en 2024. Selon l'Institut de liaisons et d'études des industries de consommation (Ilec), une baisse de prix de 15 à 20% est attendue sur une sélection de produits.
Une baisse des prix sur des produits essentiels
Les négociations annuelles entre grands distributeurs et industriels ont abouti à une conclusion optimiste pour les consommateurs : une baisse de prix sur une part significative des produits en rayon. Cette réduction, évaluée entre 15 à 20%, concernera principalement des produits de première nécessité. Les bénéficiaires de cette baisse comprennent des produits à base de céréales et de blé, des volailles, ainsi que diverses huiles végétales comme l'huile de colza, de tournesol et de palme. Certaines variétés de café et d'eau minérale verront également leurs prix diminuer.
La confirmation de cette tendance à la baisse a été appuyée par des acteurs clés du marché, tels que le président de Lidl France, qui a spécifié des réductions autour de 2 à 3% pour les produits issus de PME industrielles. Cette baisse serait notamment visible sur les produits de marques distributeurs, influencée par la diminution du coût des matières premières. Cela indique une orientation générale vers une réduction des coûts pour le consommateur, malgré des exceptions.
Ce qui va continuer d'augmenter
Malgré la baisse annoncée sur de nombreux produits, certains verront leurs prix augmenter. Les produits à base d'orange, de sucre et de cacao sont notamment concernés par cette hausse. Les négociations avec les multinationales ont révélé des augmentations de prix entre 2 et 5% pour une minorité de produits, représentant environ 10% de l'offre chez certains distributeurs comme Lidl. Cette variation de prix reflète la complexité des négociations et des facteurs de coût à l'international.
Le processus de négociation a révélé des tensions, en particulier avec les grands industriels. Des difficultés ont été rencontrées avec certaines enseignes, en partie à cause de négociations menées à l'étranger ne respectant pas le cadre législatif français, notamment la loi Egalim.
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