Automobile : certaines réparations vont-elles coûter moins cher ?

Les pièces détachées libéralisées ou presque

Dans le cadre de la loi Climat, l’article 32 prévoit un changement de taille pour le marché des pièces automobiles. En premier lieu, le marché est totalement libéralisé pour les pièces de verrerie, comme les vitres latérales ou les pare-brise. Mais le changement va surtout concerner les autres pièces dites « visibles » comme les rétroviseurs, les pare-chocs ou encore les feux.

Jusqu’à présent, le constructeur, qui dépose des brevets et des demandes de droits d’auteur sur chacun de ses modèles, détenait les droits exclusifs de la revente des pièces détachées pendant 25 ans. Les distributeurs, et donc les garagistes, ne pouvaient que s’adresser aux constructeurs pour obtenir ces pièces. Un véritable monopole qui a été en partie la cause de l’augmentation des prix.

Une libéralisation seulement partielle du marché

Depuis le 1er janvier 2023, en application de la loi Climat, ce n’est plus le cas. Le marché est libéralisé… ou presque. Les constructeurs ne peuvent plus interdire la production et la vente de pièces de carrosserie que durant une période de 10 ans. Une fois ce délai passé, les droits d’auteur qui protègent ces pièces sont caducs, permettant la production et la vente.

Du moins, pas par tout le monde. Seuls les équipementiers ayant produit les pièces d’origine pour les constructeurs peuvent fabriquer des pièces en-dehors du circuit officiel. Ce qui limite malgré tout le choix. Mais la mesure pourrait n’être qu’une étape avant une libéralisation pure et simple du marché. 

En attendant, les propriétaires de voitures bénéficiant de l’ouverture de la fabrication et de la vente pourraient voir leurs factures de réparation chuter de 10 à 30%, au moins au niveau du coût de la pièce elle-même.

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